Certains esprits taquins pensent même que les gestionnaires « Paie » ne travaillent qu’une semaine par mois et n’ont qu’à cliquer sur seulement 2 ou 3 boutons pour faire le bulletin de paie et envoyer la DSN (Déclaration Sociale Nominative).

Même si la DSN est un progrès, la présentation « simplifiée » ne clarifie en rien le bulletin de salaire. On ne peut jamais être à l’abri des erreurs d’assiette, que l’on constate dans les 2/3 des bulletins… et que les statistiques et redressements de l’Urssaf corroborent inlassablement.

Les règles d’assiette sont toujours aussi difficilement interprétables par les logiciels de paie.

C’est le cas entre autre de la déductibilité, totale ou pas, de la CSG / CRDS sur les heures supplémentaires, nouvellement défiscalisées depuis le 1er janvier 2019.

Selon les interprétations, le régime fiscal de la CSG / CRDS n’est pas le même. Ainsi, actuellement, des salariés ne sont pas soumis sur la même base du prélèvement à la source par les différents logiciels de paie, avec en conséquence un net à payer qui varie selon le logiciel !

Quelle est l’origine de cette complexité ?

La première cause de cette complexité réside dans des textes régissant les charges sociales toujours aussi nombreux, volumineux, complexes, changeants,…

La deuxième cause réside dans les routines informatiques et les traitements standardisés. Il est vrai que le développement des logiciels de paie a permis l’implémentation de calculs laborieux. Quelle entreprise pourrait réaliser le calcul de la réduction FILLON sans l’aide du logiciel de paie ?

Or, même si les logiciels sont devenus très « sophistiqués », les particularités de chaque entreprise empêchent les utilisateurs de ces logiciels de réaliser un calcul précis, adapté et fiable :

  • Quid du calcul du SMIC FILLON calculé en cas d’absences maladie ?
  • Quid de l’exonération de CSG / CRDS en cas de garantie de salaire ou de réductions de cotisations sociales pour les heures supplémentaires ?
  • Quid des départs de salariés dans le cadre d’invalidité ?
  • Quid du bulletin de paie lors d’arrêt maladie ?
  • Quid de la gestion des cas d’exclusions pour les frais de santé ?
  • Etc…

Ces incertitudes, et donc ces erreurs, se retrouvent immédiatement lors de contrôles Urssaf ou d’actions d’un salarié devant les Prud’hommes.

Les incidences financières peuvent être élevées alors que l’employeur a voulu dès le départ respecter les règles fixées.

Les dirigeants de sociétés n’appréhendent pas toujours l’ensemble des difficultés éprouvées par les professionnels de la paie pour parvenir à limiter les risques évoqués ci-dessus.

En bénéficiant de l’expertise pointue d’un conseil extérieur, hyper spécialisé et exclusivement rémunéré à la performance, les bénéfices sont grands :

  • Vous profitez d’un regard neuf qui ne vient pas en concurrence de vos services internes mais en addition de compétences
  • Vous réduisez votre exposition au risque et optimisez vos charges passées, payées… et perdues si vous ne faites rien (avec toutes les conséquences en termes de contre-performances : surcoûts substantiels, engagements inutiles de la trésorerie, dégradation des ratios de rentabilité, pertes de marchés, etc….)
  • Vous pouvez redéployer de nouvelles marges de manœuvres financières issues du budget le plus important de votre entreprise : la masse salariale.

 

Je serai ravi de pouvoir vous aider sur ce sujet 

 

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